Des adolescents sont recrutés par le biais des réseaux sociaux, un nouveau mode de recrutement adapté à une génération ayant une forte propension à utiliser des moyens de communication tels que les messageries cryptées comme ECC ou CryptoChat, malgré les risques les amenant à être exploités, torturés, rackettés, séquestrés ou menacés.
D’après BFMTV Marseille, le nombre de mineurs décédés dus aux affrontements entre bandes rivales est en hausse dans la cité phocéenne. En 2022, on compte 6,1 % de victimes d’homicides ayant moins de 18 ans sur l’ensemble des victimes d’homicide à Marseille contre 12,7 % en 2023. Selon France Info, les missions criminelles confiées aux jeunes par leurs réseaux dans certains quartiers sensibles les rendent vulnérables face aux bandes rivales et à leurs méthodes meurtrières : les jeunes peuvent se confronter à une violence sans précédent (Attaque à l’arme blanche, brûlures mortelles, etc.). Ces mineurs peuvent se retrouver impliqués dans des affaires de meurtres : à Marseille, sur 47 morts liées au trafic de stupéfiants en 2023, sept étaient mineurs et 11 % des personnes mises en cause dans ces affaires avaient entre 14 et 17 ans selon Ouest France.
Les foyers pour mineurs à Marseille constituent les premiers refuges pour s’extirper de la haute criminalité du milieu du deal. D’après BFMTV Marseille, le foyer Calendal prend en charge une cinquantaine de mineurs placés par le Service d’aide et de protection à l’enfance (ADE) dont la plupart faisait partie d’un réseau de trafic de drogues.
Face à ces violences, selon FranceBleu, le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau et Didier Migaud se sont rendus à Marseille pour proposer un plan de lutte contre le narcobanditisme, dans un entretien avec le collectif marseillais de famille de victime dont Laetitia Limon ayant perdu son neveu âgé de 14 ans suite à un tir de kalachnikov étant satisfait de la venue des ministres qui prennent le soin d’écouter leurs requêtes dont la création d’un statut de repenti pour les jeunes qui souhaite sortir des réseaux et nécessitant le besoin de se réfugier dans une structure et la mise en place de moyens de prévention sur le recrutement par les réseaux sociaux des narco-bandits, le ministre de l’intérieur déclare être conscient du rajeunissement des victimes et des tueurs dans le trafic de drogue et ajoute qu’il va créer un parquet spécifique à la lutte anti-stupéfiant, saluée par le collectif.